Formateur, pourquoi se qualifier ?

Le métier de formateur en quelques mots.

Le formateur transmet des compétences à tous types de publics,  demandeurs d’emplois,  salariés,  travailleurs indépendants, retraités…

Il intervient sur des problématiques ciblées et ponctuelles en entreprise et forme des apprenants en vue de l’obtention d’un diplôme. Il conçoit des dispositifs pédagogiques en fonction des attentes et besoin de ses clients.

Formateur est un métier d’avenir dans un monde où les techniques et méthodes de travail évoluent constamment et de plus en plus rapidement.

Les outils pédagogiques évoluent également. Cela va amener les professionnels de la formation à devenir des formateurs numériques.

Le formateur est un concepteur pédagogique.

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En fonction des besoins des clients et des stagiaires, le formateur conçoit lui-même ses propres interventions. Il crée des séquences pédagogiques, des documents de présentation, des exercices pratiques, des mises en situation réalistes et des évaluations.

Le formateur définit également les modalités de déroulement de sa séquence.Il choisit pour cela les outils et méthodes pédagogiques mises en œuvre à chaque instant, en s’adaptant au public

Le formateur s’adapte au public

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Chaque personne fonctionne différemment, notamment en termes d’apprentissages. Le formateur, professionnel de la pédagogie s’adapte en permanence aux besoins de son public. Il est capable de les  détecter en amont et durant la formation.

  • En fonction des compétences à transmettre. Certaines étant beaucoup plus abordables par la pratique, ou par la théorie en fonction des cas.
  • En fonction des demandes des apprenants, mais aussi et surtout en fonction de leur profil d’apprentissage, visuel, auditif, kinesthésique, mixte.
  • De manière inter-générationnelle, les groupes de stagiaires sont de plus en plus hétérogènes et des personnes ayant un long vécu professionnel côtoient régulièrement des professionnels juniors, voire même des personnes n’ayant jamais travaillé. Le formateur a donc pour mission de permettre à toutes ces personnalités d’identifier leurs complémentarités pour atténuer les différences.
  • Les méthodes de travail évoluent également. Ainsi certains stagiaires seront sensibilisés aux logiques de coopération et de co-construction quand d’autres seront animés par le sens du résultat. D’autres seront en demande d’un cadre solide.
  • Quels que soient les membres d’un groupe de stagiaire, le collectif constitué se comporte en fonction des profils de chacun. Le formateur doit être à même de gérer les problématiques de dynamiques collectives. Il gère les relations interpersonnelles et utilise l’effet de chaque stagiaire sur le groupe en cas de besoin.

Ces compétences d’adaptation permettent entre autres de définir et utiliser des stratégies d’animation.

Le formateur est un animateur

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Beaucoup d’entre nous ont le souvenir  d’un professeur qui faisait vivre autrement son contenu. C’est bien ce que doit faire le formateur, définir une stratégie d’animation qui permette de donner une impulsion différente aux compétences à transmettre. Pour cela de nombreux outils et méthodes sont à disposition du professionnel. Jeux pédagogiques, outils d’intelligence collective, méthodes d’implication des apprenants.

Il s’agit en fait de mettre en scène son scénario pédagogique pour en faire une intervention vivante. Cela évitera d’une part le décrochage des stagiaires et  d’autre part leur permettra d’assimiler plus facilement.

La variation sur une même séance des techniques d’animation sera évidemment un atout supplémentaire à sa réussite.

Le formateur numérique

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Evolution 2.0 du métier de formateur, le formateur numérique met en œuvre des séquences pédagogiques utilisant le multimédia, en présentiel ou à distance. Le numérique s’impose dans tous les domaines de vie, commerce, administration, santé, information. Il serait illusoire d’imaginer un seul instant que la formation échappera à cette révolution. D’ailleurs cela a déjà commencé grâce aux plateformes de formation à distance, aux moocs, aux webinar et autres chaines youtube. Le formateur de demain sera en capacité d’utiliser ces outils. Il proposera des contenus innovants et un accès dématérialisé et fonctionnel à la connaissance. Les séquences numériques s’intègrent pleinement dans les parcours pédagogiques.

Le formateur, un créateur de parcours pédagogique

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Le formateur conçoit ses propres modules de formation. Il doit aussi pouvoir les intégrer dans des logiques de parcours et de progression pédagogique

La progression pédagogique est un ensemble de séquences permettant d’atteindre les objectifs fixés.

Le parcours pédagogique désigne les étapes par lesquelles le stagiaire devra passer tout au long de sa formation. De plus, ces étapes doivent être spécifiques à chaque individu, c’est ce qu’on appelle les parcours individualisés.

Le formateur, acteur central de la qualité

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Promulgué en 2015 , le décret qualité fixe les critères qui doivent être respectés par chaque organisme de formation. Gage de sérieux des dispositifs mis en place, le respect de ces critères a également une influence très nette sur le financement des organismes. Les stagiaires sont les premiers ambassadeurs du travail d’un organisme de formation. C’est pourquoi le rôle du formateur à ce niveau est primordial. Le formateur doit connaître le décret qualité, les différentes certifications existantes. Il doit savoir s’intégrer aux process qualités mis en œuvre dans les structures où il intervient.

Se former, se qualifier au métier de formateur

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Depuis 2013, une réforme en profondeur de la formation professionnelle impose aux organismes un nouveau cadre qualitatif, celui-ci passe par une structuration homogénéisée des actions de formation, de l’information donnée aux clients, des process d’évaluation et de la mesure des résultats. Est également concernée  la qualification des intervenants à qui on demande de justifier des compétences techniques et pédagogiques qui permettent de transmettre des contenus en toute sécurité. La mesure de la réalité de ces compétences passe par de solides expériences des domaines enseignés (3 ans minimum) et par des qualifications au métier de formateur (titres professionnels, diplômes universitaires et diverses certifications). C’est pourquoi se qualifier au métier de formateur ou justifier de sa qualification, notamment par la VAE devient fondamental.  Se qualifier va donc devenir un enjeu d’avenir pour les professionnels, mais cela ne suffira pas car il faut également entretenir ses compétences acquises et en développer de nouvelles.

Entretenir ses acquis et développer de nouvelles compétences

L’analyse de pratique et la remise en question des compétences sont deux axes primordiaux dans lesquels un formateur doit ancrer son métier. Une veille constante sur l’évolution des métiers auxquels on forme est nécessaire. La formation continue des formateurs, notamment à de nouveaux outils et techniques doit être un leit-motiv quotidien du professionnel de la formation. Cela lui permet en effet de renouveller constamment sa pratique et de l’ancrer dans une réalité professionnelle gage d’adéquation constante des compétences et des besoins des clients. La compétence commerciale est également nécessaire.

Les compétences commerciales du formateur

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S’il est indépendant, le formateur commercialise constamment ses produits. S’il est salarié, il est impliqué dans le développement de la stratégie commerciale de son employeur. Il répond à des appels d’offres et réalise des audits chez les clients pour détecter des besoins et proposer des solutions à leurs problématiques. Au-delà du simple fait de réaliser des prestations de qualité pour assurer la satisfaction des clients, gage de fidélisation, le formateur met également en œuvre des démarches de commercialisation des projets, qu’il s’agisse des siens ou de ceux de son employeur. D’autre part, le métier tend vers l’indépendance, la posture de freelance ou le portage salarial, ce qui renforce la nécessité de développer et d’entretenir des compétences commerciales solides et efficaces.

Le formateur communique sur ses résultats

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Une réforme de la formation professionnelle en chassant une autre, ou l’englobant pour l’améliorer, les formateurs vont être amenés à communiquer sur leurs résultats. Que ce soit en matière d’acquisition des compétences par les stagiaires, de mise en pratique de ces compétences, de réussite à des examens ou de satisfaction des stagiaires et des clients. Le formateur doit être en capacité de mettre en œuvre une démarche d’évaluation de ses résultats. Il doit également les communiquer auprès de ses clients, partenaires et peut-être prochainement de l’état ou des partenaires sociaux en charge de la politique globale de formation professionnelle.

En résumé

Le formateur d’aujourd’hui n’est plus un simple transmetteur de compétences. Il  devient un ingénieur capable de monter des dispositifs innovants et un commercial capable de les vendre. Il s’impose également comme un qualiticien capable d’évaluer ses actions pour les améliorer. La qualification est devenue un enjeu fondamental qui permet en outre de développer et d’entretenir ces nouvelles compétences.

TaLents Conseil Formation propose des formations qualifiantes sur le titre professionnel du ministère du travail, mais également des formations courtes permettant de développer de nouvelles compétences.

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2 Responses

  1. Elisabeth dit :

    Très chouette article, qui donne beaucoup de renseignements utiles sur la qualification des formateurs. Merci !

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